✨ Tu n’es pas une mauvaise mère ✨

Cet article, je l’ai réfléchi, écrit de façon brouillon puis reprit… et voilà ce qu’il en ai, il était important pour moi de pouvoir écrire sur ce sujet.

Aujourd’hui, à l’heure des réseaux sociaux, des mamans parfaites sur Instagram, mais pas que… Il est difficile de trouver sa propre place de mère auprès de ses enfants.
Il y a presque 7 ans, quand je suis devenue maman pour la première fois, avec Swann, j’étais une jeune femme découvrant ce nouveau rôle, à mon rythme… en glanant des conseils auprès de mes amies, ma mère, mes grands-mères, etc… auprès de « vrais » gens, en soit. J’étais une maman cool, poule parfois, mais surtout je ne me prenais pas la tête. Ce que je faisais, je le faisais en ayant confiance et en me disant, c’est bien. Puis elle a grandit, on ne peut pas dire qu’elle soit malheureuse, Swann. C’est une enfant « normale » en somme.

Et y a bientôt trois ans, j’ai renouvelé ce rôle de maman une seconde fois avec Adèle. Et là, les choses sont beaucoup moins simples. A force d’être sur les réseaux et voir ces nouvelles mamans, si parfaites (du moins de ce qu’elles veulent bien nous montrer…), qui arrivent à concilier tout dans leur vie d’une main de maitre. Gérer leur bébé avec perfection. « Mon bébé ne dort pas la nuit ? C’est pas grave, je sais être a son écoute, être là pour lui » ouais…. Mais as-tu vécu des nuits pourries pendant 18 mois ou voir plus ? Je n’étais pas sereine, pas dans l’écoute au bout de la 479ème nuits pourries, où je n’ai pu dormir que 3 heures, non non et non… Je le dis même, il m’est déjà arrivé d’être assise par terre au bout du lit d’Adèle et pleurer avec elle dans mes bras. Bah oui.

Mais ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. « Je fais tous ses repas moi-même, alors ce midi par exemple ma fille a manger du saumon avec une purée de buternute et noix de muscade accompagné d’une tartine pain de seigle et concombre à la crème. En dessert ? Oh petit clafoutis aux framboises », dixit la mère parfaitement instagrammable. Moi ? Adèle elle mangeait des petits pots… comme Swann étant petite. Je sais déjà pas cuisiner pour nous, c’est très basic, donc pour un bébé et lui sortir des assiettes 5*, c’est difficile car je ne saurai pas faire et j’ai pas le temps. Heureusement, maintenant Adèle mange comme nous, ça simplifie tellement les choses, je l’avoue ! Mais elle n’aura pas d’assiette parfaite que je pourrai publier sur Instagram…

Montessori, éducation bienveillante, ne jamais lever la voix sur son enfant, tout ça, tout ça… C’est bien, si on arrive à l’adapter à son mode d’éducation personnel. Ce serait quand même dommage de vous rendre malade à vouloir suivre un mode éducatif qui n’est pas le vôtre. Mais je vais vous dire, il n’y a pas de bonne ou mauvaise éducation tant qu’on est dans le respect de ses enfants. Être à l’écoute c’est possible peut importe l’éducation que l’on donne à ses enfants. Et je pense que c’est le point le plus important à respecter. Mais dites-vous bien une chose… craquer n’est pas une mauvaise chose non plus… si vous avez besoin de relâcher un peu faites-le une fois les enfants couchés. Ne restez pas seule non plus, parlez-en à votre amie, qui sera vous écouter et croyez-moi, ça vous fera le plus grand bien !

En conclusion : Instagram est un super endroit mais parfois peut vous foutre des complexes (et pas que sur ce sujet d’ailleurs)…
Il n’est pas grave de se désabonner des profils qui nous file le cafard tellement on aimerait réussir à faire pareil. Soyez-vous même dans le respect de vos enfants et tout ira bien.

Adorablement,
Jeannette

11 commentaires sur « ✨ Tu n’es pas une mauvaise mère ✨ »

  1. Maman depuis 2 ans et demi, j’ai déjà ressenti tellement de fois ces sensations… me suis sentie coupable de ne pas avoir préparé le repas bio, de ne pas avoir éteint la télé et que mon petit garçon ait donc vu un dessin animé, d’avoir crié un peu plus fort après avoir passé une dure journée au bureau… Alors merci, Margaux, de me faire déculpabiliser l’espace d’un article, ce soir! Grâce à toi, aujourd’hui, je me sentirai moins coupable et je serai fière des petits accomplissements, si petits soient-ils, avec mon petit bonhomme! 🤍

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    1. Ohhh ton commentaire me fait tellement chaud au cœur !!! mais oui, il ne faut pas penser comme ça, il faut se dire que l’on fait comme on peut, comme on ressent les choses et que de toutes façons, tant qu’on est la pour nos enfants quand ils ont besoin, c’est le plus important !

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  2. Tu es la mère idéale pour tes filles puisque c’est toi qui les a porté, mises au monde, et que aujourd’hui c’est toi qui les aime, réconforte, soigne, gronde, élève etc. On est toutes parfaitement imparfaite et on fait du mieux que l’on peut.

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    1. Je suis tellement d’accord. Pour être devenue maman les mêmes années que toi, je valide le complexe « Instagram » et c’est encore pire aujourd’hui je trouve…

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  3. J’aime beaucoup ton article, ma fille a changé ma vie puisque j’ai eu du mal à l’avoir et j’ai encore plus de mal à lui donner un petit frère ou une petite soeur. L’éducation bienveillante m’attirait car je ne voulais surtout pas développer une mauvaise relation, mais il y avait des passages difficiles, je l’ai allaité très tard et j’étais la seule qui pouvait l’endormir et qui me levait la nuit. 18 mois pour toi, de mon côté à 4 ans elle commence tout juste depuis quelques semaines à faire ses nuits même si par période comme en ce moment elle se réveille à 5h30 /6h (vraiment hallucinant) et pas moyen de la rendormir. Pendant bien 3 ans, elle se réveillait 2/3/4 fois par nuits je n’en pouvais plus…J’ai aussi culpabilisé parce que parfois la fatigue amenait la colère, et je m’en voulais tellement mais tellement pour ça que ça me brisait le coeur d’avoir fait pleuré ma fille. Mais je ne jetterai pas la pierre aux réseaux sociaux, certaines aspirations m’ont beaucoup aidé, oui j’ai accompagné ma fille dans tous ses endormissement que ce soit le soir ou aux siestes sans aucune exception, ce qui m’a valu des remarques parfois de la famille et du coup à des moments je tentais le « non il va falloir que tu apprennes à dormir un peu toute seule » , sauf qu’au final ne vaut il pas mieux rester auprès de son enfant 10 petites minutes si ça peut le rassurer et trouver le sommeil rapidement plutôt que de créer de l’angoisse en faisant le forcing soit disant parce qu’à tel âge il n’est pas normal que l’enfant ne s’endorme pas seul. Tout ça pour dire bienveillance, ou vielle école, on peut s’inspirer de tout mais il faut savoir doser c’est tout, en prendre et en laisser, adapter selon son quotidien. Pour moi les conseils de la famille ne sont pas toujours mieux et personnellement j’aspire à autre chose qu’en quelque sorte « dresser ma fille ». Maintenant quand il m’arrive de me fâcher soudainement parce qu’après une bonne dose de patience trop c’est trop, je ne dis pas que je ne m’en veux pas, mais j’explique à ma fille que j’ai aussi des émotions et que la colère en fait partie, parfois je m’excuse parfois non car je reste un être humain. Déculpabiliser c’est le mot, mais une maman met du temps à trouver sa propre éducation, il n’y a effectivement pas de meilleures façons que d’autres il faut seulement être en accord avec soit même…

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    1. Tu es bonne maman Paméla, ne jamais en douter ! Tu es la maman de ta fille et pour ça c’est déjà super 🙂
      Je te comprends pour les nuits, je vois tout à fait ce que tu as traversé… ici nous avions tout essayé aussi pour l’endormissement, a l’ancienne, méthode bienveillante, un mix des deux… y a pas de bonnes ou mauvaises façon de faire je pense au final, le plus important est de savoir s’adapter à son enfant, savoir sécouter ! courage, tu vas y arriver

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